Les tuteurs, directeurs de mémoires, ou de travaux n’ont pas toujours la disponibilité nécessaire pour honorer un encadrement ou un suivi suffisant, et nombre d’étudiants restent bloqués plus ou moins longtemps, parfois définitivement, au stade de la rédaction. Pour certains, ce blocage signifie la fin du parcours, le sentiment d’une perte de temps, parfois le sentiment d’avoir échoué, avec toutes les conséquences que cela peut avoir par la suite.

Comment entamer la rédaction d’un mémoire, ou d’un ouvrage de synthèse de plusieurs années de travail quand on n’a pas de formation particulière à ce niveau ?
Pour certains, l’écriture est un exercice plaisant et aisé.
Pour d’autres, plus doués pour la communication orale par exemple, cela peut être beaucoup plus ardu.

• Par quoi commencer ?
• Comment structurer un plan ? A quoi sert-il ? Peut-il être modifié ? A quels critères répond-il ? Comment le lecteur peut-il s’y repérer ?
• A quoi servent les différentes parties du plan (introductions, développements, conclusions…) ?
• En quoi ces parties sont-elles de nature différente ?
• Comment construire l’enchaînement des parties, des chapitres, des paragraphes ? A quel moment convient-il de le faire ?
• Que faire quand on « bloque » sur un chapitre ?
• Comment comprendre les interventions d’un relecteur sur le texte ?
• Comment clarifier son propos ?
• Comment affiner la structure de l’ensemble du texte en fin de rédaction ?
• Faut-il construire un index ?
•  etc…

En réalité, le début de la rédaction est avant tout une phase de réflexion.
Il ne s’agit pas d’écrire quelque chose à tout prix, mais de préparer la stratégie de l’écriture. Une fois cette stratégie mise en place, lorsque tout est prêt, que les idées sont claires, l’écriture démarre : on sait alors ce que l’on veut exprimer et communiquer, et pourquoi.
L’exercice en lui-même demande des compétences en syntaxe, vocabulaire, grammaire et orthographe. Parfois, elles font défaut et cela peut entraver l’écriture.